Quand Laura m’a invitée à prendre part à cette NL, me laissant carte blanche sur le thème, j’ai beaucoup tergiversé. En effet, il n’est pas aisé de s’adresser à une audience inconnue qu’on doit embarquer sur 1800 mots. Je me suis dit, Ok, fais simple, consensuel, basique même.
Et, supplantant tout respect du brief ou tentative de me positionner en adulte mature, un matin seule face à ma poudre NES et à mon ordi ouvert, je me suis écriée « je vais écrire sur ma mère ».
N’essayez pas de comprendre ce qui me pousse à aborder ce thème, qui anima pourtant déjà 8 ans de séance d’analyse à 120 balles l’heure avachie sur un canap défoncé. Mélange probable de masochisme et de facilité. C’est un peu comme la clope finalement, tu penses t’en être sortie et tu te retrouves avec une Marlboro dans le bec après trois teq paf, dix piges après la séance d’hypnose qui était censé t’en avoir guérie à vie.
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